Assainissement : Deux stations de traitement des boues de vidange inaugurées dans la capitale burkinabè

Publié le mardi 16 septembre 2014 à 17h08min

PARTAGER :                          
Assainissement : Deux stations de traitement des boues de vidange inaugurées dans la capitale burkinabè

Deux stations de traitement des boues de vidange, d’un coût de 1, 2 milliards de FCFA, ont été inaugurées samedi à la périphérie Ouest de Ouagadougou par le Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao.

Les deux stations de traitement des boues de vidange situées à Zagtouli, sont destinées à accueillir les excrétas qu’achemineront la soixantaine de camions-vidangeurs de la capitale, a indiqué le ministre en charge de l’Assainissement Mamounata Belem.

Les déchets solides seront transformés en engrais et les déchets liquides seront traités pour être réutilisés dans le maraîchage, a-t-on appris.

D’un coût de 1,2 milliard de FCFA, le projet a été réalisé par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) avec le soutien de l’Agence française de développement.

A cet effet, les deux partenaires ont signé samedi, une convention de subvention d’environ 1, 640 milliard de F.CFA pour l’assainissement autonome des villes de Koudougou (Centre-ouest), Fada N’Gourma (Est), Titao (Nord), Boulsa (Centre-nord), Banfora (Ouest) et Ouahigouya (Nord).

Selon l’ONEA, les objectifs poursuivis sont l’amélioration des conditions d’hygiène des populations, la création d’un marché structuré de l’assainissement et le développement de métiers liés à ce secteur.

Pour l’ambassadeur de la France au Burkina Gilles Thibault, l’idée est d’aider au développement des latrines auto-ventilées et d’améliorer la qualité des puisards.

Au Burkina Faso, la question de l’assainissement demeure une préoccupation majeure pour les autorités municipales, confrontées souvent à des jets d’ordures et au branchement des eaux usées dans les caniveaux et à l’abandon de différents déchets à quelques encablures de la capitale.

FK/TAA

AIB

PARTAGER :